Bouh, les rebelles !
C'est bien connu : le CSA ne sert à pas grand chose. C'est pourquoi, lorsque Agnès Vincent-Deray, conseillère chargée de la télévision publique au CSA, réagit au sujet des déprogrammations, cela donne quelque chose de très amusant. Jugez plutôt.
La question était "Y a-t-il trop de déprogrammations à la télé ? "
" Il existe des règles très précises pour que les chaînes puissent effectuer des déprogrammations. Les émissions ne peuvent être retirées de l'antenne qu'en cas d'évènement majeur, de décision judiciaire ou de contre-performance d'audience. Cette raison est de plus en plus invoquée par les chaînes pour modifier leur grille de programmes. Mais, dans tous les cas, le CSA donne son avis. Il nous est déjà arrivé de refuser une déprogrammation. "
Alors là, moi je dis chapeau. Sur une centaine de déprogrammations depuis le début de l'année, toutes chaînes confondues, le CSA en a refusé une. Quelle outrecuidance !