Quand les enseignes refont la télé...

Publié le par mario1945

Une fois n'est pas coutume sur TV MANIA, je vous propose une petite analyse de publicité. Vous allez voir ci-dessous à quel point les grandes chaînes de magasins tentent de surfer sur les grands succès télévisuels actuels.



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Commençons par E.LECLERC et son catalogue valable du 4 au 13 juillet 2007. Jusque-là, rien d'anodin. A part peut-être la mention "Bricolage", en bas à gauche pour les plus attentifs.
Mais c'est seulement lorsqu'on ouvre le catalogue que l'on peut constater que Valérie Damidot et son D&Co sur M6 sont passés par là. Oubliée la figure archétypale de l'homme en sueur, bricolant, marteau à la main. Aujourd'hui, comme le montre le succès de l'émission de M6, même les femmes mettent la main à la pâte. En attestent les photos que l'on peut retrouver dans les pages bricolage.



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Autre exemple plus flagrant, avec le catalogue de CASTORAMA. Dans ce cas de figure, c'est le succès rencontré par les séries qui est clairement visé. Regardez-bien cette page de couverture de catalogue. Tout y est ! 






Ces quatre femmes dans une cuisine ne vous rappellent rien ? Elles ressemblent pourtant étrangement aux voisines de Desperate housewives. De gauche à droite, la première est le sosie de Susan, l'autre à Bree (en train de ranger quelque chose, comme par hasard !), la troisième à Edie Brit, le charme en moins, et la dernière.. à personne. Souci de représentativité de la société oblige, CASTORAMA a préféré remplacer la latino Gabrielle par une métisse.

Autre élément révélateur, le titre : LA SAGA de l'été CASTO. Si ce n'est pas une allusion à peine voilée... Et, juste à sa droite, la mention EPISODE 1. N'en rajoutez plus. On pourra s'étonner néanmoins du mélange des genres. Desperate housewives n'a jamais été une saga de l'été... Mais c'est sans aucun doute pour coller davantage avec la période estivale, plus propice à ce genre télévisuel (Mystère, La prophétie d'Avignon, Suspectes...).

En découvrant son catalogue de bricolage, la française moyenne, pas forcément attirée par cette activité, va forcément éprouver l'envie de l'ouvrir, ne serait-ce que par curiosité. Parce qu'elle retrouve des codes qui lui sont familiers, et qui pourraient presque lui faire oublier qu'il s'agit de bricolage...

Enfin, à l'intèrieur, la ressemblance avec les Desperate housewives, dessinées cette fois, est encore plus frappante.

 

 


Bref, quand les enseignes refont la télé, elle n'y vont pas avec le petit dos de la cuillère...

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